L’organisation de l’armée impériale : l’infanterie de ligne
Les troupes de ligne
Les « lignards » fournirent 80% des troupes combattantes pendant les batailles du Second Empire. Au mois d’août 1870, Elles étaient divisées en sept corps d’armée et en deux divisions de cavalerie de réserve (2e et 3e) plus l’artillerie et le génie. Seul le 1er corps avait des zouaves et des turcos. Le 1er corps de cavalerie de réserve était composé de quatre régiments de chasseurs d’Afrique.
Trois corps (1er, 3e et 6e) étaient commandés par des maréchaux. Ces corps-là avaient qua-tre divisions d’infanterie, une division de cavalerie de trois brigades et une réserve d’artillerie à huit batteries. Les corps commandés par un général avaient trois divisions d’infanterie, une division de cavalerie de deux brigades et une réserve d’artillerie de six batteries.
Une division d’infanterie était subdivisée en deux brigades de deux régiments. La 1ère brigade avait un bataillon de chasseurs habituellement. Une brigade de cavalerie avait deux régiment voir trois.
L’Infanterie de ligne
En 1870, la doctrine de combat française n’était plus celle de la révolution ou du 1er Empire. Celle qui avait été réaffirmée lors de la campagne de Crimée ou d’Italie, c’est-à-dire : l’esprit offensif. L’élan naturel du soldat français succomba à la puissance de feu qu’offrait l’armement « moderne ». Les participants du feu détrônèrent ceux « de la charge à la baïonnette ». Les distances de tir augmentant ne firent qu’accroître l’obsession de la position défensive laissant à l’ennemi l’initiative.
Chaque régiment de ligne avait trois bataillons de huit compagnies, six servant sur le ter-rain. La 7e et la 8e de trois différents bataillons formaient les bataillons des régiments de dépôts dits « de marche ».
A cause des problèmes de mobilisations, les effectifs des régiments dépassaient rarement les 2000 hommes et certains régiments n’avaient que 1300 hommes qu’on dû renforcé avec des réservistes.
Les chasseurs à pied
Crée en 1834 par le duc d’Orléans, les régiments légers au nombre de dix s’illustrèrent en Algérie. En 1848, ils devinrent chasseurs à pied. En 1853, Napoléon III augmenta ce nombre à 20. Ils furent de toutes les campagnes. Etant considéré comme des troupes d’é-lites, ils prirent par à la campagne dès ses débuts et quatre bataillons furent quasiment annihilés à Froeschwiller.
Chaque bataillon avait huit compagnies, six servant sur le terrain.
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