L’artillerie républicaine
L’Artillerie fut complètement détruite avec l’armée impériale et l’industrie française ne fut pas capable de remplacer les canons perdus. On estimait le nombre des canons à mille cinq cents pour les armées provinciales et mille cents pour la défense de Paris plus quelques centaines de vieux canons lisses. Le seul point positif étaient que le service de remonte avec une grande quantité de matériel (chevaux, caissons, etc.). Il n’y avait que quatre cent cinquante officiers d’artillerie dis-ponible certains venaient d’être promus. On dut faire appel aux retraités et aux officiers de Marine. On eut des difficultés à assembler l’ensemble, les dépôts étant constituées de batteries à pied. On les convertit en « batteries montées » et d’au-tres en « batteries mixtes ». Celles-ci étant servies par des artilleurs à pied et tractées par les services du Train. Entre le 15 juillet 1870 et le 1 mars 1871, on créa deux cent quatre-vingt deux batteries et quatre-vingt neuf compagnies du Train.
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