( 7 juin, 2008 )

L’armée d’Afrique (période républicaine)

Les zouaves et les Turcos furent pratiquement anéantis lors de la bataille de Froeschwiller et Sedan. Ceux qui purent s’enfuir de Sedan contribuèrent considérablement à la nouvelle armée du gouvernement républicain. 

Les Zouaves 

Des éléments du 3e zouaves (Dix-sept officiers et quatre cent vingt-trois hommes) purent s’échapper de Sedan.  Ils rejoignirent Paris et formèrent le noyau du nouveau 4e régiment avec deux compagnies des ex-zouaves de la Garde. Le régiment complété avec des réservistes et des volontaires et fort de deux mille hommes participa au siège de Paris. Les dix compagnies de dépôt (en Algérie) formèrent à leur tour la base de trois nouveaux régiments : Antibes (1er), Avignon (2e) et Montpellier (3e) complétés avec des volontaire d’un an. Grâce à la popularité des zouaves, on put créer un 4e régiment (à ne pas confondre avec celui de Paris) avec les trois premiers. Le 1er et le 2ème intégrèrent le 15e Corps (la meilleure formation de l’armée de la Loire), le 3e le 20 Corps et le nouveau 4e le 18e Corps. 

Les Turcos 

Le 3 septembre, un détachement en route pour Paris et les rescapés de Wissembourg et Froeschwiller  étaient dispatchés dans l’armée de la Loire. Le 2 octobre, ils formèrent un régiment attaché au 15e Corps. La plupart des effectifs, c’est-à-dire les bataillons de dépôt, étant en Algérie, on forma un second régiment avec un seul bataillon. 

Les Chasseurs d’Afrique 

Huit escadrons survirent à la fin de l’Empire et l’on créa à l’aide des réservistes et des volontaires trois régiments de marche dont deux servirent en France. 

La Légion Etrangère 

En 1870, la Légion Etrangère était formée d’un régiment de quatre bataillons de huit compagnies. Même elle ne pouvait pas se battre en métropole selon la loi, elle fournit tout de même un contingent excluant les ressortissants allemands. Le 11 octobre un régiment de marche (soixante officiers et mille quatre cent cinquante sept hommes) fut débarqué à Toulon. Un décret du 22 août autorisa la création à Tour d’un cinquième bataillon pour les étrangers désirant se battre pour la France. Il rejoignit le reste du régiment le 26 octobre. L’effectif total s’élevait à deux mille sept cents hommes. La Légion se battit à Coulmiers, à Cercottes et dans l’Est. 

L’infanterie Légère d’Afrique 

Le 17 octobre, chaque bataillon (trois au total) eut ordre de mobiliser deux compagnies de deux cent cinquante hommes chacune et de les envoyer en France. Le 5 décembre, ils formèrent un seul bataillon qui incorpora l’armée de la Loire. Le 13, on le sépara en deux et ils servirent dans le 18e Corps. 

Les Spahis 

En 1870, un escadron participa à la défense de Paris et chaque province d’Algérie (trois au total) fournirent trois escadrons qui formèrent un régiment. Celui-ci incorpora l’armée de la Loire. 

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