La Marine (période républicaine)
L’armée impériale n’existant plus à la fin de l’Empire, le gouvernement de la Défence Nationale fit appel en majorité aux réservistes et volontaires pour seconder « l’armée régulière » moribonde. Par conséquence, on demanda l’aide de la Marine. Les troupes de Marine arrivèrent le 7 août à Paris. L’encerclement de Paris par les troupes allemandes fut fini le 19 septembre et il y avait huit mille trois cents marins et cinq mille marsouins (infanterie de Marine) dans Paris. Les marins formaient au total treize bataillons et l’infanterie de Marine était divisée en quatre bataillons et en onze batteries de canons. Durant le siège, on créa encore trois bataillons d’infanterie de Marine de marche et cinq batteries. Ils furent formés avec des volontaires, des vétérans et ceux qui s’étaient échappés de Sedan. La Marine était résponsable des forts protégeant Paris (Romainville, Noisy, Rosny, Ivry, Bicêtre et Montrouge) et de leurs quatre cent soixante-douze canons. Les officiers de Marine avaient sous leurs juridiction neuf secteurs défensifs de Paris.
La Marine utilisa beaucoup de vingt bateaux incluant des batteries blindées embarquées de 14cm jusqu’à 24cm et de trains blindés servant de batteries mobiles évoluant depuis le centre de Paris pendant le siège.
On créa douze bataillons en province : un à Brest, un à Toulon, un à Cherbourg, neuf en action dans l’armée de la Loire et trois dans celle du Nord. Au total huit bataillons et nombre de petits détachements pour un effectif de huit mille neuf cents hommes. Beaucoup de modèles d’artillerie et de mitrailleuse furent utilisés telles des Gatling.
La présence des troupes de Marine permit de resister à l’armée de la Loire. Ils se distinguèrent à Coulmiers, Pont de Noyelles, Bapaume, St-Quentin et à Orléans.
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