L’organisation de l’artillerie
En 1860, le personnel de l’Artillerie était organisé de la manière suivante :
Les Troupes du Corps Impérial de l’artillerie
- 1 État-major particulier de 371 officiers dont 32 colonels, 38 lieutenants-colonels, 84 Chefs d’escadron et 215 capitaines pour l’artillerie, 1 colonel, 1 lieutenant-colonel pour le Train d’artillerie et 1.000 hommes,
Artillerie de la Garde Impériale
- 1 division d’artillerie à pied de la Garde à 1 batterie à pied et 1 compagnie d’ouvriers-pontonniers commandée par un chef d’escadron,
- 1 régiment d’artillerie monté de la Garde avec 1 état-major, 1 peloton hors rang et 8 batteries montées, avec 920 chevaux
- 1 régiment d’artillerie à cheval de la Garde avec 1 état-major, 1 peloton hors rang et 6 batteries à cheval, avec 1.055 chevaux
- 1 escadron du train d’artillerie de la Garde avec 1 état-major et 2 compagnies pouvant être dédoublées en temps de guerre et former des batteries mixtes avec les batteries à pied, disposant de 162 chevaux,
Artillerie de ligne - 5 régiments d’artillerie à pied (n° 1 à 5) comprenant chacun 1 état-major, 1 peloton hors rang, 16 batteries à pied
- 1 régiment d’artillerie-pontonniers (n°6) comprenant 1 état-major, 1 peloton hors rang, 12 compagnies de Canonniers-Pontonniers,
- 10 régiments d’artillerie montés (n°7 à 16) comprenant chacun 1 état-major, 1 peloton hors rang, 10 batteries montées,
- 4 régiments d’artillerie à cheval (n°17 à 20) comprenant chacun 1 état-major, 1 peloton hors rang, 8 batteries à cheval,
- 12 compagnies d’ouvriers,
- 2 compagnies d’armuriers,
- 6 escadrons du train d’artillerie comprenant chacun 1 état-major, 1 peloton hors rang et 5 compagnies pouvant être dédoublées en temps de guerre et former des batteries mixtes avec les batteries à pied.
Le nombre de chevaux nécessaires fut fixé à 49.839.
L’Uniforme
Malgré le rétablissement des subdivisons d’arme (artillerie à pied, montée ou à cheval), la tenue resta la même pour tous les régiments de ligne. On sépara seulement de façon très nette la grande tenue (habit, pantalon, shako) de la petite tenue portée en service ordinaire ou en campagne (veste, pantalon, képi).
Pour la Garde impériale, la tenue comprenait :
- en grande tenue, le dolman bleu foncé à tresses et distinctives écarlates, le pantalon bleu à double bande écarlate, le talpack noir avec flamme écarlate et plumet droit blanc,
- en petite tenue, la veste bleu à pattes de collet écarlates, le pantalon, le talpack sans flamme, avec simple pompon.
Pour les officiers les tresses, les galons de grade et les bandes sont dorées en grande tenue. Les tresses sont noires et le pompon est doré en petite tenue.
Les officiers du Train d’artillerie portèrent la même tenue avec galons et bouton argent.
Les Étendards
L’aigle impérial et les noms de bataille furent rétablis en 1851. L’avers porte l’inscription « Louis Napoléon au….. » et les lettres LN et RF aux angles.
En 1852, les soies de 1851 furent incinérées et remplacées par de nouvelles reprenant le modèle de 1812 avec les mêmes broderies, l’inscription « L’Empereur Napoléon III au… » à l’avers et les noms de victoires postérieures à 1792 au revers.
La défaite de 1871 provoqua la destruction ou la capture de la plus grande partie des unités. Les hostilités terminées, il fallut reconstituer une armée. Après des organisations provisoires basées sur la transformation des anciens régiments, un premier décret, du 20 avril 1872, porta le nombre des régiments à 30 à 11 batteries, créa treize commandements d’artillerie dont un à Alger et déplaça l’École d’artillerie et du génie à Fontainebleau.
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