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« La défense de la porte de Longboyau » d’ALphonse de Neuville
Nous allons nous attarder sur la plus célèbre oeuvre sans doute d’Alphonse de Neuville qui traduit à chaque instant le pathétique de cette « Année terrible ».
Qui est Alphonse de Neuville? Il mourut la même année que Victor Hugo, presque le même jour. Ainsi disparaissaient en même temps le grand poète qui avait chanté l’Année terrible, et le remarquable artiste qui, pour la première fois dans toute l’histoire de l’art français, avait réussi à mettre une auréole à la défaite. Hugo et de Neuville connurent la gloire et l’admiration d’un même public traumatisé par la Défaite. Tous deux surent la transfigurer en exaltant les qualités éminemment françaises des comabattants. Pourtant les stances hugoliennes comme les tableaux de de Neuville n’ont pas que des inconditionnels et la construction « patriotique » apparaît à certains comme une perversion masochiste. Deneuville est passé, plus qu’un autre, dans l’art d’incarner l’héroïsme de la défaite.
La situation est classique : un épisode du siège de Paris raconte un moment « catastrophique », donc héroïque et désespéré, de la retraite. Le sauvetage de cette unique pièce est interprétée par de Neuville comme une victoire morale, retournant ainsi la situation. Quand aux personnages, ils sont stéréotypés à souhait. Alors que les allemands constituent une masse confuse et enragée, les Français, moins nombreux, posent dans des attitudes courageuses.
Si ces caractères se retrouvent dans nombre des tableaux de de Neuville, « Défense de la porte de Longboyau » fut considéré par ses critiques et historiographes comme son chef-d’oeuvre absolu, sans qu’une raison soit avancée.
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Les peintures sur la guerre de 1870
La première peinture est intitulée « La dernière cartouche »d’Alphonse de Neuville.
La Maison de la dernière cartouche est dédié aux soldats des Troupes de Marine qui combattirent les Bavarois à Bazeilles pour la défense de Sedan.Engagés pour la première fois en formation constituée au sein de la Division de Marine ou « Division Bleue », marsouins et bigors – fantassins et artilleurs de marine – s’illustrèrent en particulier dans la défense désespérée du village de Bazeilles les 31 août et 1er septembre 1870. Au prix de 2 600 des leurs, les soldats de Marine infligèrent des pertes considérables (6 000 à 7 000 hommes) au corps d’armée bavarois qui était opposé à leur division. L’épisode ultime de ces combats eut lieu à la sortie nord de Bazeilles, dans la maison Bourgerie – une auberge aujourd’hui devenue musée – où les marsouins résistèrent aux assauts de leurs adversaires « jusqu’à la dernière cartouche ».
Sur la peinture, vous avez des lignards avec un turco à gauche et un chasseurs à pied à droite.