( 1 avril, 2008 )

Les uniformes de l’armée prussienne (6e partie) : Les dragons

Les dragons de la ligne

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Uniforme : Casque modèle 1860 à garnitures de métal blanc sauf les jugulaires qui sont en laiton, à écailles bombées. L’aigle particulier aux dragons ne porte pas de monogramme, mais la devise « Mitt gott für koenig und vaterland ». La tunique modèle 1842 est bleu clair (bleu bleuet des champs). Le col des regt n°1 à 12 est passepoilé de bleu bleuet des champs, du numéro 13 à 16 de blanc et de n°19 n’en a pas. Col, pattes d’épaule, passepoils et parements suédois sont de la couleur distinctive du régiment. Les marques de grade apparaissent sur le col sous la forme de gros boutons. Les boutons sont blancs. Manteau gris-noir avce deux morceaux d’étoffe sur le col à la couleur du régiment. Pantalon basané à l’entrejambe avec passepoil carmin. L’équipement est blanc. La cartouchière porte les monogramme « FWR ». Il esr armé du sabre de cavalerie modèle 1852 et de la carabine Dreyse M1857. Dragonne de cuir de Russie brune avec couronne de la couleur de l’escadron. L’équipement du cheval est bleu beluet des champs passepoilé avec les couleur du régiment. Pareil pour les officiers.

Les douleurs distintives de chaque régiment (col et boutons)

Rgt n°1 de la Garde : rouge / or

Rgt n°2 de la Garde : rouge / argenté

Regt de Lithuanie n°1 : rouge /or

Regt de Brandebourg n°2 : noir /or

Regt de la Nouvelle Marche n°3 : rouge clair / argenté

Regt de Silésie n°4 : jaune / argenté

Régt de Rhénanie n°5 : roue /argenté

Régt de Magdebourg n°6 : noir / argenté

Régt de Wesphalie n°7 : rouge clair /or

2e régt de Silésie n°8 : jaune /or

1er régt du Hanovre n°9 : blanc /or

Régt de Prusse orientale n°10 : blanc /argenté

Régt de Poméranie n°11 : rouge foncé /or

2e régt de Brandebourg n°12 : rouge foncé /argenté

Régt de Schlewig-Holstein n°13 : rouge /or

Régt de Kuzmark n°14 : noir / or

3e régt de Silésie n°15 : rouge clair / argenté

2e régt du Hanovre n°16 : jaune / argenté

Régt d’Oldenburg n°19 : noir / blanc

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Régiment de dragons n°4 et 6 (en manteau)

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Régiment de dragons n°10 et premierlietnant du régiment de dragons n°14

 

( 31 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée prussienne (5e partie): L’artillerie de ligne,le génie, le train, etc.

L’artillerie de ligne

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Uniformes : Casque d’artillerie modèle 1867 identique à celui de l’infanterie, mais présentant une boule à la place de la pointe ; la jugulaire est constituée d’écailles bombées alors que celles de l’infanterie sont plates. L’aigle est celui de l’infanterie. La tunique bleu foncé du modèle général ferme comme celle de l’infanterie par huit boutons de laiton. Col et parements (dits brandebourgeois) sont noirs passepoilés de rouge pour les artilleurs à pied. Les épaulettes sont rouges avec le numéro du régiment en jaune. Les galons sont aussi sur le col sous la forme d’un gros bouton. Les parements suédois et le pantalon basané désignent les hommes des batteries à cheval. Le manteau est gris-noir avec deux morceaux d’étoffe noire sur le col et des épaulettes bleu foncé passepoilées de rouge avec le numéro en jaune. L’équipement est blanc. L’artillerie est armée de sabre modèle 1848, version allégée du modèle 1808.

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Artilleur en casquette

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Soldat du Génie

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Le Train

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Les services de Santé

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( 31 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée prussienne (4e partie) : les cuirassiers

Les cuirassiers de la cavalerie de ligne

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Il y avait huit régiments de cuirassiers plus deux régiment dont un de Garde du Corps dans la Garde. Les régiments étaient à quatre escadrons. Le cinquième était laissé en dépôt.

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L’uniforme : Le casque, modèle 1867, est en tombac avec garnitures blanches. L’aigle est celui de la ligne, mais en maillechort, la cocarde prussienne est portée à droite. La cuirasse est en acier cloutée de laiton. Les épaulières sont recouvertes d’écailles de laiton. En haut de l’épaulière gauche, se trouve une aiguille de laiton permettant le maintien de la banderole. La ceinture de cuir noir à boucle jaune solidarise le bas des deux demi-cuirasses. Officiers et sous-officiers avaient une cuirasse recouverte de feuilles de laiton comme la Garde. Les épaulières dans ce cas étaient constituées d’anneaux de laiton et non plus d’écailles. La tunique (Koller) est entièrement blanche. Chaque régiment à une couleur distinctive. Certains régiments comme le régiment de Brandebourg – Empereur Nicolas 1er de Russie n°6 – porte un monogramme sur les pattes d’épaule. Les boutons sont jaunes. Le pantalon est gris foncé passepoil rouge ou entièrement blanc, et il est chaussé des hautes bottes style dit « vieux Brandebourgeois ». Il est armé du sabre (Pallasch) modèle 1819 et la couronne de la dragonne indique l’escadron. Le tapis de selle est de la même couleur de la distinctive du régiment en général.

Les couleurs distinctives de chaque régiment de cuirassiers

Garde du Corps : rouge ponceaurot ; boutons argentés

Cuirassiers de la garde : bleu lila ; argentés

Régiment n°1 (Leibkürassier-Regt) : noir ; or

Cuirassiers de Poméranie n°2  : rouge profond ; argentés

Cuirassiers de Prusse orientale n°3 : bleu clair ; argentés

Cuirassiers de Wesphalie n°4 : rouge clair ; argentés

Cuirassiers de Prusse occidentale n°5 : rose-rouge ; or

Cuirassiers de Brandebourg n°6 : bleu russe ; or

Cuirassiers de Magdebourg n°7 : jaune ; argentés

Cuirassiers de Rhénanie n°8 : vert clair ; or

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Régiment n°5 et 1

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Régiment n°7 et 4

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Régiment de Poméranie n°2

Charge de cuirassiers  sur un convoi de ravitaillement français pendant la guerre de 1870 (tableau d’Edouard Detaille)

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Gefreiter d. 2. Schweren Res.-Reit.-Rgts.

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( 30 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée prussienne (3e partie): les jägers de la ligne

Voici deux planches couleurs sur les jägers de l’armée prussienne.

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Jäger du bataillon n°8

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Officier du bataillon n°2 

Tunique verte foncée avec les épaulettes, le col et le bas des manches de type « suédois » rouges. Boutons dorés. Huit sur le devant, trois sur chaque manche et six à l’arrière. Le numéro du bataillon sur chaque épaulette était en jaune. Les officiers étaient distingués à l’aide d’épaulettes tressées argentées. Le manteau était  gris-noir avec des boutons dorés et deux morceaux d’étoffe rouge sur le col. Les épaulettes étaient vertes foncées passepoilées de rouge avec le numéro en jaune sur le manteau. Celui des officiers était noir avec un col rouge passepoilé de vert foncé. Le pantalon était gris-noir passepoilé de rouge. Des bottes courtes furent introduites en 1866. La shako en cuir noir portait une plaque frontale avec l’inscription « MIT GOTT FÜR KÖNIG UND VATERLAND ». Les bataillons n°1, 2, 5 et 6 portaient l’aigle des vieux grenadiers et le monogramme « FWR ». Les bataillons n°3, 4, 7, 8, 9, 10 et 11 portaient l’aigle de l ligne avec le monogramme « FR ». Tous avaient la cocarde nationale la garde aussi. La casquette était verte foncé passepoilée de rouge, noir pour les Schützen. L’équipement était en cuir noir, celui des officiers aussi. 

Ils étaient tous armés du fusil rayé à chargement par la culasse Dreyse M1865 avec sa baïonnette. La dragonne était verte pour les soldats, argentée pour les sous-officiers. Les officiers avaient un sabre et un révolver. 

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( 30 mars, 2008 )

L’infanterie prussienne (2e partie): les officiers

Voici quelques planches couleurs sur les officiers d’infanterie de ligne.

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Secondleitenant du régiment de fusiliers n°38

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Secondleitenant du régiment de grenadiers Kronprinz

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Hauptmann du régiment d’infanterie n°30

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Feldwebel du régiment d’infanterie n°68

A remarquer: Les marques de grade sur les épaulettes ou le col, la ceinture, les décorations, les gants blancs, le pistolet et les jumelles.

 

 

( 30 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée prussienne : L’infanterie de ligne

Les 96 régiments de ligne étaient organisés de la façon suivante :

Régiment de ligne classique : les 1er et 2e bataillon étaient composés de mousquetaires et le 3e de fusiliers.

Régiment de grenadiers : les 1er et 2e bataillon étaient composés de grenadiers et le 3e de fusiliers.

Régiments de fusiliers : 2 bataillons de fusiliers

Le grenadier et le mousquetaire

Casque modèle 1867 avec l’aigle de la ligne (monogramme FR sur la poitrine de l’aigle et banderole classique). Le texte en est toujours le même dans les régiments prussiens : « Mitt gott für koenig und vaterland ». Pour les « vieux régiments », l’aigle est avec un écusson ovale, un monogramme FWR sur la poitrine et une banderole patriotique particulière. Sur la tunique, la couleur distinctive est le rouge pinceau. On la retrouve sur le col, les parements et les passepoils. Les pattes d’épaule des tuniques sont de couleurs différentes pour chaque régiment et le numéro du régiment apparait sur celle-ci. Certains régiments présente la particularité d’arborer à la place du numéro, un monogramme. Les parements – dits « brandebourgeois » – sont droits avec une patte verticale fermée par trois boutons. Tous les boutons sont jaunes. Le 1er et 2e bataillons des régiments de grenadiers ou mousquetaires portent des équipements blanc, ceux du 3e sont noirs. Les marques de grade pour les hommes du rang apparaissent sur le col : deux petits boutons « à l’aigle » (figure 1). L’armée prussienne étant constituée de conscrit, certaines pattes d’épaule sont entourées d’un cordonnet blanc et noir indiquant un « volontaire d’un an » (figure 2 et 3).  Les pantalons sont toujours gris-noir très foncé à passepoil rouge. Le manteau gris noir très foncé est porté en sautoir. Les deux grenadiers et tambour sont en tenue d’hiver (figure 4, 5 et 6). La casquette est souvent portée à la place du casque.

Couleurs des épaulettes et du passepoil du bas des manches dans chaque corps d’armée.

I corps d’armée

RI n°1, 3, 4, 5, 33, 41, 43, 44 et 45 : blanc/blanc

II corps d’armée

RI n°2, 9, 14, 21, 34, 42, 49, 54 et 61 : blanc/pas de passepoil

III corps d’armée

RI n°8, 12, 20, 24, 35, 48, 52, 60 et 64 : rouge/blanc

IV corps d’armée

RI n°26, 27, 31, 36, 66, 67, 71, 72, 93 et 96 : rouge/pas de passepoil

V corps d’armée

RI n°6, 7, 18, 19, 37, 46, 47, 58 et 59 : jaune/blanc

VI corps d’armée

RI n°10, 11, 22, 23, 38, 50, 51, 62 et 63 : jaune/pas de passepoil

VII corps d’armée

RI n°13, 15, 16, 17, 39, 53, 55, 56 et 57 : bleu ciel /blanc

VIII corps d’armée

RI n°25, 28, 29, 30, 40, 65, 68, 69 et 70 : b/bleu ciel /pas de passepoil

IX corps d’armée

RI n°75, 76, 84, 85 et 86 : blanc/jaune

X corps d’armée

RI n°73, 74, 77, 78, 79 et 91 : blanc/bleu ciel

XI corps d’armée

RI n°32, 80, 81, 82, 87, 88, 94 et 95 : rouge/blanc

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figure n°1 : sergent du régiment de grenadiers n°58

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Figure 2 et 3 : « Volontaires d’un an » du régiment de grenadiers n°28 et 14

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Tambour

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figure 4, 5 et 6 (Régiment n°13, 10 et 53)

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Ils sont armés du fusil rayé à chargement par la culasse Dreyse modèle 1862 ou 67 accompagné de la baïonnette du même modèle. La couleur centrale de la dragonne dépendait du bataillon : 1e blanc, 2e rouge et 3e jaune. Les deux extrémités de la compagnie : 1er blanche, 2e rouge, 3e jaune et 4e bleu ciel.

Les fusiliers

Même uniforme sauf que l’équipement est noir dans les régiments de fusiliers. Ils sont armés du fusil « de fusiliers » modèle 1860.

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Régiment de fusiliers n°36, 35 et 26.

La Landwehr ou « seconde ligne »

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La landwehr était reconnaissable à son chapeau. Elle était armée du M1867.

( 29 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée prussienne et de ses alliés (1)

Voici une planche générale sur les uniformes de l’armée prussienne.

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De gauche à droite (en haut) :

- Ulhan

- Cuirassier

- Dragon

De gauche à droite (en bas) :

- Jäger

- Artilleur

- Hussard

- grenadier

Voici une planche générale sur les uniformes des alliés de la Prusse.

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De gauche à droite (en haut) :

- Dragon mecklenbourgeois

- Cavalier saxon

- Cuirassier bavarois

De gauche à droite (en bas) :

- Soldat wurtembourgeois

- Jäger saxon

- Chevau-léger bavarois

- Soldat bavarois

( 27 mars, 2008 )

La Garde impériale:l’infanterie, la cavalerie et l’artillerie

Le magazine « Tradition » numéro 141 de janvier 1999 et 142 de février 1999 sont consacrés à la Garde impériale en voici les planches.

L’INFANTERIE

Les voltigeurs et les grenadiers (en tenue d’apparat et de campagne)

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Tambour des Voltigeurs

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Les chasseurs à pied et les zouaves

Le magazine « Tradition » numéro 46 de novembre 1990 est consacré aux zouaves de la ligne et de la Garde.

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Clairon

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LA CAVALERIE

Lancier et dragon de L’impératrice

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Lanciers de la garde

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Chasseurs à cheval et guides

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Les carabiniers et les cuirassiers

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L’ARTILLERIE

Le magazine « Tradition » numéro 79 de novembre 1992 est consacré à l’artillerie de la Garde.

L’artillerie à pied et à cheval

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Train d’artillerie, train des équipages et génie

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( 27 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée française:L’armée d’Afrique (3ème partie)

LA CAVALERIE LEGERE D’AFRIQUE

Les Chasseurs d’Afrique

4 régiments furent engagés pendant le guerre de 1870. Le 2è fut présent lors de la grande action de cavalerie de Mars-la-Tour. Le 1er et le 3ème escortèrent l’enpereur de Châlons à Metz et le 4ème se joigna à eux pour combattre à Sedan. Chaque régiment était constitué de 4 escadrons, le 5ème étant en dépot. A la chute de l’empire, il ne restait plus que 8 escadrons qui servirent à mettre sur pied deux régiments de marche complétés par des réservistes.

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Tenue caractéristique de campagne: les pantalons étaient décorés avec une bande bleu ciel de chaque côté du passepoil, casquette et veste de petite tenue (modèle 1862). Les officiers avaient un dolmen noir et le pantalons modèle 1862. Les guêtres noires étaient du modèle 1843. Certains officiers préféraient les bottes, d’autres les chaussures. Le grade se remarque au noeud hongrois simple sur chaque manche et il porte le modèle 1822 de sabre de cavalerie Légère. Le couvre-képi n’était pas utilisé en métropole.

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Les Spahis

 

A la suite d’un différent entre la France et la Régence d’Alger, les troupes françaises débarquent à Sidi Ferrus le 14 juin 1830. Après la prise du Fort, l’Empereur, le Dey Hussein Pacha capitule et le corps expéditionnaire pénètre dans la ville. Dès les premiers jours de l’occupation, un jeune cavalier de 22 ans, Yussuf, offre ses services au général de Bourmont, Commandant en chef de l’expédition. Dans un premier temps, interprète auprès des Français, il leur propose de créer un corps de cavalerie recruté parmi les spahis turcs et arabes licenciés. Le retour en France d’une partie du corps expéditionnaire impose la création d’une cavalerie légère. Le général Clauzel, qui a pris la succession du comte de Bourmont, prend la décision de créer une cavalerie indigène. Deux escadrons sont mis sur pied, l’un qui prit le nom d’Escadron de Mameluks est commandé par Yussuf, l’autre par le capitaine d’artillerie Marey dès octobre 1830. Ces escadrons qui prirent le nom de Chasseurs algériens en décembre 1830, sont ensuite rattachés aux régiments de chasseurs d’Afrique tries en 1831. Puis, le 10 septembre 1834 est trie le corps de Spahis Réguliers dont le commandement est confié au lieutenant-colonel Marey. Les troupes indigènes ayant donné toute satisfaction dans les diverses opérations où elles ont pu être engagées, le maréchal Soult, Président du Conseil et ministre de la Guerre décide de leur donner une organisation définitive. Les Spahis deviennent un corps unique de 4 000 cavaliers divisé en 20 escadrons par une ordonnance royale du 7 décembre 1841. C’est le lieutenant-colonel Yussuf, élevé à ce grade pour cette circonstance qui en prend le commandement. Puis le corps dont le nombre d’escadrons est très élevé donne naissance à trois régiments de spahis : le 24 juillet 1845 : le 1er à Alger, le 2è à Oran, le 3è à Constantine.

Au mois d’Octobre1870, les spahis forment le corps des éclaireurs algériens qui figurent sur tous les champs de l’armée de la Loire, et qui ne fut licencié qu’après la répression  de la terrible révolte algérienne de 1871. 

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Les uniformes:

Les régiments de spahis vêtus à l’orientale portent la tenue à veste et ceinture rouge gilet et serouals bleus. Le burnous rouge et le burnous blanc complètent l’image du spahi restée inchangée jusqu’à la disparition du Corps. Après la conquête du Maroc des régiments recrutés sur place reprennent cette tenue en l’adaptant légèrement : les Spahis marocains portent en particulier le burnous bleu foncé.

 

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( 26 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée française (4ème partie): la Marine

Les troupes de Marine

11000 hommes (division Vassoigne) sont embarqués pour menacer les côtes allemandes. Suite à la débâcle de l’armée du Rhin, elles forment par la suite des unités de marche qui vont s’illustrer à Sedan ou à Paris. La « division bleue » est composée de 4 régiments d’infanterie de marine de 3 bataillons de 6 compagnies. Les marins forment 13 bataillons. 

L’infanterie de Marine

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Officier de Marine

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L’uniforme est identique à celui de l’infanterie de ligne sauf:

- Le grand manteau d’infanterie, modèle 1867, avec des ancres rouges sur le col, et des boutons avec ancres.

- L’ancre apparaît également sur le képi et la boucle de ceinturon.

- La cravate est noire.

- Le pantalon est identique à ceux portés par la Garde mobile et nationale au grand désespoir de la Marine.

- Les épaulettes sont jaunes.

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Les marins

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L’uniforme: Tunique caban, chemise blanche de la Marine et béret de marin identifiaient ces belles troupes même lorsqu’elles se trouvaient emmitouflées dans des capotes de l’infanterie ou les vestes en peau de mouton, et (en dehors du ceinturon) elles portaien l’équipement standard de l’infanterie.

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