( 30 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée prussienne : L’infanterie de ligne

Les 96 régiments de ligne étaient organisés de la façon suivante :

Régiment de ligne classique : les 1er et 2e bataillon étaient composés de mousquetaires et le 3e de fusiliers.

Régiment de grenadiers : les 1er et 2e bataillon étaient composés de grenadiers et le 3e de fusiliers.

Régiments de fusiliers : 2 bataillons de fusiliers

Le grenadier et le mousquetaire

Casque modèle 1867 avec l’aigle de la ligne (monogramme FR sur la poitrine de l’aigle et banderole classique). Le texte en est toujours le même dans les régiments prussiens : « Mitt gott für koenig und vaterland ». Pour les « vieux régiments », l’aigle est avec un écusson ovale, un monogramme FWR sur la poitrine et une banderole patriotique particulière. Sur la tunique, la couleur distinctive est le rouge pinceau. On la retrouve sur le col, les parements et les passepoils. Les pattes d’épaule des tuniques sont de couleurs différentes pour chaque régiment et le numéro du régiment apparait sur celle-ci. Certains régiments présente la particularité d’arborer à la place du numéro, un monogramme. Les parements – dits « brandebourgeois » – sont droits avec une patte verticale fermée par trois boutons. Tous les boutons sont jaunes. Le 1er et 2e bataillons des régiments de grenadiers ou mousquetaires portent des équipements blanc, ceux du 3e sont noirs. Les marques de grade pour les hommes du rang apparaissent sur le col : deux petits boutons « à l’aigle » (figure 1). L’armée prussienne étant constituée de conscrit, certaines pattes d’épaule sont entourées d’un cordonnet blanc et noir indiquant un « volontaire d’un an » (figure 2 et 3).  Les pantalons sont toujours gris-noir très foncé à passepoil rouge. Le manteau gris noir très foncé est porté en sautoir. Les deux grenadiers et tambour sont en tenue d’hiver (figure 4, 5 et 6). La casquette est souvent portée à la place du casque.

Couleurs des épaulettes et du passepoil du bas des manches dans chaque corps d’armée.

I corps d’armée

RI n°1, 3, 4, 5, 33, 41, 43, 44 et 45 : blanc/blanc

II corps d’armée

RI n°2, 9, 14, 21, 34, 42, 49, 54 et 61 : blanc/pas de passepoil

III corps d’armée

RI n°8, 12, 20, 24, 35, 48, 52, 60 et 64 : rouge/blanc

IV corps d’armée

RI n°26, 27, 31, 36, 66, 67, 71, 72, 93 et 96 : rouge/pas de passepoil

V corps d’armée

RI n°6, 7, 18, 19, 37, 46, 47, 58 et 59 : jaune/blanc

VI corps d’armée

RI n°10, 11, 22, 23, 38, 50, 51, 62 et 63 : jaune/pas de passepoil

VII corps d’armée

RI n°13, 15, 16, 17, 39, 53, 55, 56 et 57 : bleu ciel /blanc

VIII corps d’armée

RI n°25, 28, 29, 30, 40, 65, 68, 69 et 70 : b/bleu ciel /pas de passepoil

IX corps d’armée

RI n°75, 76, 84, 85 et 86 : blanc/jaune

X corps d’armée

RI n°73, 74, 77, 78, 79 et 91 : blanc/bleu ciel

XI corps d’armée

RI n°32, 80, 81, 82, 87, 88, 94 et 95 : rouge/blanc

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figure n°1 : sergent du régiment de grenadiers n°58

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Figure 2 et 3 : « Volontaires d’un an » du régiment de grenadiers n°28 et 14

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Tambour

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figure 4, 5 et 6 (Régiment n°13, 10 et 53)

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Ils sont armés du fusil rayé à chargement par la culasse Dreyse modèle 1862 ou 67 accompagné de la baïonnette du même modèle. La couleur centrale de la dragonne dépendait du bataillon : 1e blanc, 2e rouge et 3e jaune. Les deux extrémités de la compagnie : 1er blanche, 2e rouge, 3e jaune et 4e bleu ciel.

Les fusiliers

Même uniforme sauf que l’équipement est noir dans les régiments de fusiliers. Ils sont armés du fusil « de fusiliers » modèle 1860.

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Régiment de fusiliers n°36, 35 et 26.

La Landwehr ou « seconde ligne »

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La landwehr était reconnaissable à son chapeau. Elle était armée du M1867.

( 29 mars, 2008 )

Les peintures sur la guerre de 1870 (8)

Le repos après la bataille du Bourget d’Alphonse de Neuville.

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A remarquer: l’uniforme des régiments « de marche », des mobiles, les guêtres rouges des zouaves, le manteau de simple soldat porté par les officiers et le spahi.

 

( 29 mars, 2008 )

L’infanterie prussienne: formations, tactiques,…

( 29 mars, 2008 )

Les peintures sur la guerre de 1870 (7)

« La défense de la porte de Longboyau » d’ALphonse de Neuville

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Nous allons nous attarder sur la plus célèbre oeuvre sans doute d’Alphonse de Neuville qui traduit à chaque instant le pathétique de cette « Année terrible ».

Qui est Alphonse de Neuville? Il mourut la même année que Victor Hugo, presque le même jour. Ainsi disparaissaient en même temps le grand poète qui avait chanté l’Année terrible, et le remarquable artiste qui, pour la première fois dans toute l’histoire de l’art français, avait réussi à mettre une auréole à la défaite. Hugo et de Neuville connurent la gloire et l’admiration d’un même public traumatisé par la Défaite. Tous deux surent la transfigurer en exaltant les qualités éminemment françaises des comabattants.  Pourtant les stances hugoliennes comme les tableaux de de Neuville n’ont pas que des inconditionnels et la construction « patriotique » apparaît à certains comme une perversion masochiste. Deneuville est passé, plus qu’un autre, dans l’art d’incarner l’héroïsme de la défaite.

La situation est classique : un épisode du siège de Paris raconte un moment « catastrophique », donc héroïque et désespéré, de la retraite. Le sauvetage de cette unique pièce est interprétée par de Neuville comme une victoire morale, retournant ainsi la situation. Quand aux personnages, ils sont stéréotypés à souhait. Alors que les allemands constituent une masse confuse et enragée, les Français, moins nombreux, posent dans des attitudes courageuses.

Si ces caractères se retrouvent dans nombre des tableaux de de Neuville, « Défense de la porte de Longboyau » fut considéré par ses critiques et historiographes comme son chef-d’oeuvre absolu, sans qu’une raison soit avancée.

 

( 29 mars, 2008 )

Les uniformes de l’armée prussienne et de ses alliés (1)

Voici une planche générale sur les uniformes de l’armée prussienne.

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De gauche à droite (en haut) :

- Ulhan

- Cuirassier

- Dragon

De gauche à droite (en bas) :

- Jäger

- Artilleur

- Hussard

- grenadier

Voici une planche générale sur les uniformes des alliés de la Prusse.

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De gauche à droite (en haut) :

- Dragon mecklenbourgeois

- Cavalier saxon

- Cuirassier bavarois

De gauche à droite (en bas) :

- Soldat wurtembourgeois

- Jäger saxon

- Chevau-léger bavarois

- Soldat bavarois

( 29 mars, 2008 )

Les différentes armées prussiennes et alliées

( 29 mars, 2008 )

Les peintures sur la guerre de 1870 (6)

Le cimetière de Saint-Privat d’Alphonse de Neuville.

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( 28 mars, 2008 )

Les responsabilités de la défaite militaire de 1870 (2)

( 28 mars, 2008 )

Les peintures sur la guerre de 1870 (5)

« Déroulette entre dans Montbeliard ou Belfort » de Delahaye

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Mais les frères Déroulette étaient soldats au 3e zouaves donc??

( 28 mars, 2008 )

Les peintures sur la guerre de 1870 (4)

« Ligne de feu le 16 août » de Pierre-Georges Jeanniot’s décrivant la bataille de Mars-la-Tour.

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Des lignards sans épaulettes?? soutenus par des chasseurs à pied.

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